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Les Iles de Bonny
Description
Les Îles de Bonny sont situées dans un complexe d’îles temporaires de la Loire. Le site est enclavé entre la Loire et la Cheuille confluant avec le fleuve à la pointe des îles. Il intègre une mosaïque de formations végétales alluviales typiques du lit majeur de la Loire (prairies, forêt alluviale, mares et grèves sableuses…). Dans un objectif de préservation à long terme, ce site de 86 hectares est géré par le Conservatoire d’espaces naturels Centre-Val de Loire depuis 2004 par le biais d’une convention de 15 ans avec la mairie de Bonny-sur-Loire pour 30 hectares et par le biais d’une autorisation d’occupation temporaire accordée par la Direction départementale des territoires pour 56 hectares de domaine public fluvial.
Informations complémentaires
Contact
Gestionnaire :
Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire
www.cen-centrevaldeloire.org/
Région naturelle
Val de Loire
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Informations techniques
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PARCELLES CADASTRALES
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Informations parcours
1
Entrée du site naturel préservé
Vous entrez sur le site naturel préservé des Îles de Bonny. Saviez-vous que vous vous trouvez dans le seul secteur du Loiret où la Loire est appelée « Loire des îles ? » ? A quelques kilomètres plus en aval, le fleuve est corseté entre des digues proches et présentes sur les deux rives. Ici, l’expression « La Loire, dernier fleuve sauvage » prend tout son sens. Il peut naviguer et s’exprimer à son aise au sein de la plaine alluviale car il dispose d’un vaste espace de mobilité. Tous les habitats naturels alluviaux typiques de la Loire (grèves, prairies sur sable, boisements alluviaux, mares …) vont donc se retrouver sur ce site remarquable inscrit au réseau européen, Natura 2000.
2
La mare
Regardez sur votre droite, en contrebas, vous y verrez une mare. Probablement créée pour abreuver le bétail qui pâturait l’île jusque dans les années 50, elle est aujourd’hui un haut lieu pour la biodiversité. Son niveau d’eau dépend du niveau de la nappe phréatique ce qui lui vaut d’être parfois complètement à sec l’été. On parle de mare temporaire. Autour de cette mare, sur les pentes douces, vous remarquerez un cortège de végétaux qui s’étale en fonction de la teneur en eau du sol. Véritable paradis pour de nombreux insectes aquatiques et certains amphibiens, cette mare est aussi une zone d’alimentation et de repos pour les oiseaux d’eau.
3
Les prairies de fauche
Vous sortez d’un sentier ombragé pour arriver dans une zone plus ouverte : les prairies de fauche. Ces prairies riches en fleurs se développent sur du sable dans des conditions de chaleur, de sécheresse et de pauvreté en éléments minéraux et abritent de nombreuses espèces d’insectes, notamment de papillons. Afin de conserver ces prairies de plus en plus rares dans le val de Loire, le Conservatoire s’est associé à deux agriculteurs qui pratiquent une fauche tardive. Cette fauche, réalisée après le 20 juin, permet aux végétaux, de grainer, aux oiseaux nichant au sol, de finir la couvaison et aux jeunes insectes, de se déplacer. Aucun apport de produits phytosanitaires ou d’engrais n’est effectué.
4
Les grèves de Loire
Lieu vie originale, les grèves permettent le développement d’une flore et d’une flore dans des conditions extrêmes. Saviez-vous qu’en été la température du sable monte à 50°C ? Peu engageant nous diriez-vous ! Et pourtant de nombreuses espèces affectionnent ce milieu qui ne se découvre qu’avec l’abaissement de la Loire jusqu’au niveau d’étiage. Ce milieu vierge est rapidement colonisé par des plantes pionnières et annuelles qui bouclent leur cycle de vie en quelques semaines, de la germination à la production de graines.
Les grèves sont aussi le lieu de reproduction de nombreuses espèces d’oiseaux dont le très rare Œdicnème criard qui niche à même le sol et qui voit ses populations régresser partout en Europe. Malheureusement, les grèves sont aussi l’aire de jeux de trop nombreuses personnes peu soucieuses de leur environnement. Les loisirs motorisés, les canoës/kayaks ou les chiens se promenant librement perturbent les oiseaux et provoquent leur envol. Les œufs ou les jeunes se retrouvent alors à la merci du soleil, du froid ou des prédateurs. Pire, les nids et les œufs peuvent être détruits par le piétinement. Véritable fléau pour la préservation des bords de Loire, le Conservatoire préconise à tout à chacun de ne pas pénétrer sur les grèves.
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La Cheuille
Vous traversez une passerelle métallique au-dessus de la Cheuille, rivière affluent de la Loire. Réalisée en 2011 par le Syndicat d’Aménagement des Bords de Loire en partenariat avec le Conservatoire et la mairie de Bonny, elle est étudiée pour résister aux crues les plus importantes comme celle de mai 2013. Elle offre un beau panorama sur cette rivière de deuxième catégorie piscicole, c’est-à-dire qu’elle est essentiellement peuplée de poissons blancs comme les carpes et de carnassiers comme les brochets. Bien aménagée pour accueillir les pêcheurs, vous en remarquerez de nombreux sur le trajet de retour. N’oubliez pas d’empruntez le Pont aux sœurs pour retourner au parking !