Château de Sully-sur-Loire

Majestueux, imposant bien qu'austère : voici l'un des fleurons du Loiret ! Forteresse médiévale érigée au XIVe siècle dans un vaste parc, ce château dans la ville marque l'entrée du Val de Loire. Entourée de douves et dominant la Loire, il vous invite à découvrir la vie de Maximilien de Béthune.

Parc naturel départemental de Sully-sur-Loire

Le parc du château de Sully sur Loire de 41,5 hectares réunit à la fois un lieu chargé d’histoire et riche en biodiversité. Cet espace est divisé en deux parties : le domaine historique édifié à partir du XVème siècle, anciennement les jardins du château qui se terminent à l’est par la Sange et une zone plus naturelle, les étangs communaux au sud. 19 espèces de libellules sont recensées, 32 espèces de papillons et près de 200 espèces végétales. Les étangs communaux permettent d’observer depuis la rive le bihoreau gris, l’aigrette garzette, ou le héron garde bœufs. Parcours à énigmes à télécharger.

Office de Tourisme du Val de Sully - Bureau de Sully-sur-Loire

Franchissez les portes de l’Office de Tourisme, véritable plate-forme de l’information ! C’est un accueil de qualité qui vous attend ! La dynamique équipe de conseillères en séjour, à votre écoute, vous vantera les richesses touristiques à découvrir de la destination mais aussi vous guidera pour organiser au mieux votre séjour dans le Val de Sully, facilité par les divers supports de communication : brochures, site Internet et réseaux sociaux.
Outre ses missions d’accueil et de promotion, l’Office de Tourisme, accessible à tous, propose à sa clientèle locale et touristique un éventail d’activités, de services et d’équipement : animations adultes et enfants, visites guidées, packages « groupes », réservations d’hébergement, espace numérique (wifi gratuit, tablettes,…).

Un peu d'histoire sur le château et son parc :

Le château est mentionné dès 1102. Il avait pour prérogative le contrôle d'un pont disparu au XIVème siècle. Le château a appartenu à trois familles différentes :
- les premiers seigneurs de Sully
- la famille de la Trémouille
- la famille de Béthune dont Maximilien de Béthune (Duc de Sully) qui a été le dernier à modifier les grandes lignes du jardin qui subsiste encore.

Au cours des siècles, le château a subi plusieurs modifications et a été racheté par le Département du Loiret en 1962. Les douves qui l'entourent sont alimentées par la Sange et constituent un lieu de pêche.

Découvrez toute l'histoire du château de Sully-sur-Loire sur le site officiel du château : www.chateausully.fr

Le parc historique autour du château :
Très peu de choses sont connues sur ce parc qui a été endommagé plusieurs fois par les crues et les orages. Cette partie historique du parc existe depuis le Moyen Age et à cette époque, le jardin et le château formaient deux entités bien distinctes. C'est à la Renaissance, avec les jardins d'Italie, que les deux parties sont reliées grâce à la mise en place d'axes. Sous Maximilien de Béthune, le jardin est redessiné et réorganisé dès 1603. Les grandes allées, que vous voyez sur la gauche étaient avant des rectangles avec des potagers. Puis en 1604, le duc de Sully ajoutera des vergers. Les fonctions d'un potager sont multiples. La principale est d'abord utilitaire : alimenter la table de son propriétaire en légumes frais. Mais le jardin acquiert également un rôle esthétique et d'agrément.

Pour Maximilien de Béthune, le jardin est une vraie passion, ce qui était tout a fait courant pour la noblesse de l’époque. Il n'hésitait pas à donner des conseils à ses jardiniers et à tester des expériences de greffes entre des plantes. Ainsi, le potager contenait une grande variété d'espèces, des plus nobles (asperges, artichauts, concombres, melons, salades, bettes,...) aux légumes associé à la paysannerie (raves, carottes, navets, choux,...). Les vergers (probablement accolés au potager) recevaient une quantité et une variété de pieds d'arbres et d'essences : 200 arbres fruitiers dont 29 sortes différentes de poiriers.



Prenez le petit pont qui fait face à l'entrée du Château. Tournez à droite après avoir traversé le pont et rejoindre la grande douve. Allez alors à gauche sur le chemin le long des douves.

Le long du chemin dans le sous-bois, des nichoirs à mésanges ont été installés. Prenez le temps de les chercher et regarder depuis le chemin les allez-retours des oiseaux dans les nichoirs. Combien comptez-vous de nichoirs le long de ce chemin bordant les douves ?

Info : les mésanges permettent de lutter contre les chenilles processionnaires. Une famille de mésanges peut en manger jusqu'à 500 par jour ! Il s'agit d'une méthode biologique pour lutter contre ces chenilles urticantes.

Le parc compte 89 espèces d'oiseaux de passage ou résidentes. En effet, les sous bois historique du parc permettent aux oiseaux d'être observés plus facilement, ainsi, avec un peu de discrétion Geai des chênes ,
Sittelle torchepot et Pic mar sont observables.

Au bout du Chemin des douves, tournez à gauche.

Sur le poteau, vous pouvez observer un gîte à coccinelles. Il s'agit d'un gîte d'hivernage. Il est composé de plateau et de trous où les coccinelles peuvent passer l'hiver.

Ce gîte a été financé dans le cadre du budget participatif 2018.

À l'embranchement, tournez à droite.
Passer le grille et le pont au -dessus de la Sange.
Puis à la sortie du pont tourner à droite en logeant la Sange.

(Si vous ne souhaitez pas aller jusqu'aux étangs, continuez tout droit et rejoindre l'info parcours n°13)

Après avoir continué à longer la Sange, vous arrivez à un nouveau pont en bois.

La Sange arrive par la gauche. Vers la droite, la Sange permet d'alimenter les douves du parc.
La Sange est une petite rivière de 17 km et se déverse dans la Loire. Cette rivière a été détourné de son lit naturel et régularisé par Maximilien de Béthune afin d'alimenter les douves du château. La Sange a été canalisée et parfois agrandie pour servir de réservoir en cas de crue.


Passez le pont en continuer le chemin face à vous.

Prenez tout droit, direction "Étang". Passez le long d'un mur.

Vous arrivez alors aux étangs communaux de Marçon en zone Natura 2000.
D'une superficie de 4,1 ha, ces étangs communaux existerait depuis une cinquantaine d'année due à l'extraction de matériaux après la seconde guerre mondiale. Mais aucun document historique ne le prouve.

Des nichoirs à chauves-souris ont été installés dans le cadre du budget participatif 2018.

Les chauves-souris sont extrêmement utiles et primordiales dans les chaînes alimentaires. Elles se nourrissent d'insectes, comme les moustiques. On les trouve à proximité des pièces d'eau.

Au niveau des étangs, on trouve de nombreuses pipistrelles. Il s'agit de toutes petites chauve-souris communes. Les chauves-souris peuvent être détectées grâce à un amplificateur de son (appelé Bat-box). Chaque chauve-souris a une empreinte sonore caractéristique. Ecouter le fichier audio de la pipistrelle

Le long du parcours autours des étangs, vous devez trouver 3 nichoirs à chauve-souris.

Continuer le chemin.

Observer les îles des étangs. Du mois d'avril au mois de septembre, des bihoreaux, des hérons garde bœufs et des aigrettes garzettes nichent sur les îles. Prenez le temps de les observer sans les déranger. Le spectacle est magnifique.

De nombreux ornithologues viennent observer ces oiseaux.

Continuer votre chemin, passer l'aire de pique-nique et poursuivez.

Vous arrivez à une clairière. De nombreux insectes (criquets, papillons) sont présents sur cette prairie au milieu des fleurs. Prenez le temps à nouveau de regarder au plus près ce monde merveilleux des insectes.
32 espèces de papillons sont observables dans le parc. Le nombre divers d'espèces montre la bonne santé du parc et aussi la diversité des micro-habitats (zone humides, clairières et bois) dans la superficie du parc qui est peu importante. L'une des espèces notables du parc est la Mélitée du plantain.


Poursuivez le chemin jusqu'au bout et tournez à gauche. Vous passer alors sur une digue entre 2 étangs. Ecouter les grenouilles...

Des bihoreaux nichent également dans les berges et sur les îles de l'étang de droite.

Les odonates ou libellules recensées (19 espèces) dans le parc témoigne d'une assez bonne diversité d'espèces et montrent que les eaux des étangs communaux de Marcon, de la Sange et donc des Douves, sont de bonne qualité. Les espèces notables dans le parc sont l'Agrion exclamatif, le Platycnemis orangé et le Caloptéryx vierge.


Prenez le temps d'observer les étangs avant de repartir, puis tournez à gauche pour reprendre la direction du Château.

Reprenez le chemin, traversez le pont et longer à nouveau la Sange jusqu'à la piscine.

Passez le pont, puis tournez à droite.

Une fois arrivé au niveau de la grotte de Lourdes, prenez à gauche, direction "Château".


A la demande de la Comtesse de Sully, Marguerite Amelot de Chaillou, cette grotte a été édifiée en 1883 avec, semble-t-il, des pierres provenant de la région de Lourdes. Située à l'extrémité nord du parc, la grotte a été créée dans le but d'agrémenter le jardin. Mais elle ne profitera pas à la comtesse : elle décédera le soir même de la bénédiction de la grotte (le 29 mai 1983). Ce qui a été perçu, à l'époque, comme un fort mauvais présage. La statue de la Vierge protège et veille sur ladite "grotte de Lourdes".

Des gîtes à abeilles solitaires ont été installés le long de cette allée. Vous trouverez un gîte à tiges creuses, un à tiges pleines et un autre pouvant s'ouvrir pour voir le travail des abeilles. Il existe plusieurs centaines d'espèces d'abeilles solitaires en France. Comme leur nom l'indique, ces abeilles, contrairement à l'abeille domestique produisant du miel, celles-ci ne vivent pas en colonie mais seules.

Des nichoirs à faucons sont aussi dissimulés dans la forêt. Aurez-vous l'oeil ?

Le parc recense plus de 184 espèces végétales. Ce qui en fait un parc avec une biodiversité importante due au différents habitats que vous avez pu rencontrer dans le parc. Les arbres dans le parc historique sont aujourd'hui largement centenaires.

Une fois le sous-bois quitté continuez tout droit jusqu'à l'entrée du château que vous pouvez visiter.

Allez ensuite vers la gauche vers une passerelle en bois enjambant la grande douve pour rejoindre le centre-ville.