Cette prairie naturelle, gérée par la fauche, est située dans la plaine alluviale du Vernisson. Elle est peu humide, sauf localement, notamment au nord du site. La flore sauvage est diversifiée avec une abondante floraison printanière permettant d’accueillir un cortège important d’insectes pollinisateurs. Découvrez quelques unes des espèces végétales présentes dans la prairie, dont deux sont protégées en région, dans les points complémentaires.

Depuis le parking, il est possible de bénéficier d'une vue d'ensemble sur le site. Il n'est pas rare d'apercevoir depuis ce point de vue quelques chevreuils dans la prairie...

Rejoignez l'entrée du parc. Elle se situe sur la route à une cinquantaine de mètres en amont du parking.

A votre gauche, un potager est conduit de manière écologique par l'association APAGEH (Association Pour l'Avenir du Gâtinais Et de ses Habitants).

Franchissez les barrières en bois pour entrer dans le parc.

Seule une partie du parc est aménagée. Ce choix a pour but de préserver la flore et la faune, et garantir leur tranquillité.

Traversez la rivière du Vernisson en empruntant la passerelle.

Tournez à droite sur le sentier accessible pour les personnes à mobilité réduite et continuer jusqu'à l'observatoire.

Les roselières sont des lieux importants pour les animaux comme pour nous, humains. En effet, ces zones sont souvent pauvre en population végétale. En général, il n'y a qu'une espèce de roseau, il s'agit de Phragmites australis. Ensuite, elle donne a de nombreuses espèces un habitat privilégié, voire exclusif, à la reproduction, l'alimentation ou l'hivernage. D'autres part, cette niche écologique permet à de nombreux insectes comme la famille des odonates de pondre et se développer. Enfin, la roselière joue un rôle écologique de premier plan dans l'épuration des eaux.

Vous arrivez alors à un observatoire.

Grâce au panneau pédagogique qui est présent sur cet observatoire, vous apprenez que la mégaphorbiaie est une zone de transition entre une zone humide (qui se situe au nord du parc) et une zone plus sèche qu'est la prairie. Elle se compose d'une grande variété d'espèces comme le pigamon jaune, la reine des près, la grande consoude ou l'iris faux Açore.

Cet observatoire se situe à l'emplacement d'une ancienne maison qui était en ruine lors de l'acquisition du site par le Département du Loiret : la présence de quelques arbres fruitiers témoignent de la présence autrefois d'un verger autour de cette habitation.

Vous arrivez au bord du Puiseaux

Les chauves-souris (appelées chiroptères par les scientifiques) sont très présentes dans cette zone du parc.

En effet, 8 espèces ont été observées. Le parc leur sert de terrain de chasse et certaines espèces nichent dans les arbres morts du parc. Ainsi, ce parc au cœur de l'agglomération montargoise constitue une réserve importante de chiroptères dont une espèce d’intérêt européen la barbastelle d'europe.

Les chauves-souris sont extrêmement utiles au niveau de la chaîne alimentaire. Elles se nourrissent d'insectes. Toutes les espèces de France sont protégées.

Le Département du Loiret a installé cet observatoire en bois. Il vous permet de guetter la faune présente dans le parc, notamment les chevreuils qui sont des habitués des lieux. Vous pourrez également observer des faisans ou encore des lièvres.

Des ruches sont visibles depuis cet observatoire. Le Département a passé une convention avec un apiculteur local qui est passionné par le monde des abeilles.

Après votre affût, poursuivez la boucle de promenade en prenant le sentier sur votre droite (lorsque vous vous situez dos à l'observatoire).

La grande prairie est un milieu plus sec que la mégaphorbiaie.

Il vous est possible d'observer le long du chemin les plantes suivantes qui fleurissent tout au long de l'année : le Vulpin des près, le fromental élevé ou encore le dactyle agglomérat.

Elle est très appréciée des insectes.

Sous vos pieds, l'eau de la nappe phréatique se situe seulement à 80 cm au sud ou à 30 cm vers le nord. Les sols datent de l'éocène-oligocène : il s'agit du calcaire du Gâtinais composé de calcaire et de faciès marneux.

Des travaux ont été réalisés en 2018 afin de permettre en cas de montée du Puiseaux d'envahir la prairie afin de limiter les inondations. La prairie joue un rôle de bassin tampon.

Vous arrivez à la fin de la boucle. A l'intersection, prenez le sentier sur votre droite pour regagner le parking.